Je promenai mon regard sur la mélancolie des dunes.
Des rafales de pluie battaient
leurs rousseurs,
et de lourds nuages ardoisés s'accrochaient aux reliefs du paysage, traînant comme de grises écharpes
au flanc de collines fantastiques.
Le chien des Baskerville
Arthur Conan Doyle
LE PRÉ DES ASPHODÈLES -
Acrylique et Huile sur panneau bois
80x60 cm / 2020
Acrylique et huile sur bois - 80x60 cm
"J’aime à contempler les sombres vallées, et les roches grisâtres, et les eaux qui sourient silencieusement, et les forêts qui soupirent dans des sommeils anxieux,
et les orgueilleuses et vigilantes montagnes qui regardent tout d’en haut. J’aime à contempler ces choses pour ce qu’elles sont : les membres gigantesques d’un vaste tout, animé et sensitif, un
tout dont la forme est la plus parfaite et la plus compréhensive de toutes les formes, dont la route se fait de compagnie avec d’autres planètes, dont la très douce servante est la lune, dont le
seigneur médiatisé est le soleil, dont la vie est l’éternité, dont la pensée est celle d’un dieu, dont la jouissance est connaissance, dont les destinées se perdent dans l’immensité"
« I love, indeed, to regard the dark valleys, and the gray rocks, and the waters that silently smile, and the forests that sigh in uneasy slumbers, and the proud watchful moun- tains that look down upon all,—I love to regard these as themselves but the co- lossal members of one vast animate and sentient whole—a whole whose form (that of the sphere) is the most per- fect and most inclusive of all; whose path is among associate planets; whose meek hand- maiden is the moon, whose mediate sover- eign is the sun; whose life is eternity, whose thought is that of a God»
The Island of the Fay - Edgar Allan Poe
Il y a deux corps : le rudimentaire et le complet, correspondant aux deux conditions de la chenille et du papillon. Ce que nous appelons mort n'est que la métamorphose douloureuse, notre incarnation actuelle est progressive, préparatoire, temporaire...notre incarnation future est parfaite, finale, immortelle. EDGAR ALLAN POE