JUIN 2023
L’exposition Transperceptions II, rassemble huit artistes issus de cinq pays. Outre Boré Ivanoff, le peintre bulgare des visions hallucinatoires de Paris, l'initiateur de l’exposition, on peut
admirer les œuvres des peintres français Jérôme Romain, peintre des mains et des objets ; Pauline Riveaux, et le « chaos créatif » dans ses ruines sonores ; Florence Aussenard et ses «
chevauchées oniriques » ; les artistes allemands Undine Bandelin et ses toiles « expressionnistes aux couleurs presque solarisées », Markus Magenheim et ses aquarelles monochromes du « caput
mortuum » et la sculptrice allemande Dana Meyer aux « sculptures vivantes » ou encore le peintre américain Grégory Pelizzari et ses constructions visuelles à la limite de l’abstraction.
Sous-titrée Nos Chevaux Intérieurs cette exposition montre « le travail et l’Univers visible et invisible de chacun d’entre eux ». « Quand les chevaux sont conduits, quand les chevaux sont lâchés
la course est lancée, comme celle de nos passions… L’Art et la vie gagnent à chaque fois.
Magazine graphique, fruit d'une collaboration entre Florence Aussenard et Dominique Leblanc, éditeur historique de la revue Model Peltex, travail à deux mains et quelques autres, mélange de collages numériques, dessins et peintures.
Il a été édité en Décembre 2022.
Un thème peu exploré, un sujet mordant, dont la génèse remonte à une alchimie étrange perpétrée par l'initiateur du projet : Quelques interventions sur des photographies représentant des hyènes : en recouvrant de poils les fauves, puis en peignant sur cette texture, rouge/brun pour le sang, blanc pour l'os. Sur ce noyau iconique s'est greffée la suite, pour que cela devienne un thème. Un t'aime, en fait, parce que ces images sont des déclarations d'amour, si : "why we need to love humanity".
ART EN VIE
FLORENCE AUSSENARD
SOLSTICES
« La végétation ne connaît pas de contradiction. Il vient des nuages pour contredire le soleil du solstice. Aucune tempête n'empêche l'arbre, à son heure, de devenir vert.»
L'Air et les Songes (1934) - Gaston Bachelard
Une matière de lumière, par essence changeante, ou la peinture opére une captation, l’élève et la fige...Une évocation de la texture d’un souvenir dont la distance n’atténuerait pas l’éclat, le nimbant au contraire de l’éblouissant imaginaire. Florence Aussenard - 2021
Comite Central Agricole de la Sologne - 41600 Lamotte-Beuvron
Fantôme, du grec phantasma, de ces humeurs sombres qui hantent les limbes de nos sociétés vieillies, des spasmes au déploiement insondable d’avant la mue, ou l’Apocalypse...le reflet en sursaut d’un golden dream déliquescent, un rappel en écho à cette conscience sombre et puissante des racines. Une temporalité qui s’affole, poussée hors la nécessaire gestation du vivant.... Etas-Unis, 2017, sidération provoquée par un scénario inédit mettant en scène l’arrivée aux plus hautes fonctions du milliardaire animateur, l’élection de Donald Trump provoque un séisme mondial. Comme le ferait une glaciation soudaine, ce temps pétrifié tend à convoquer des séquences mémorielles, l'envie de revenir vers ce qui fait écho en nous dans cet imaginaire américain, en esquisser les contours, cette empreinte indélébile du rêve étoilé...
La fatalité du noir, genre de malédiction primale, ou s’incarnent des destinées humaines, par l’image de personnages en errance entre deux mondes.
Un espace temps virtuel mais aussi en lien à nos racines, celle du premier homme, et son indéfectible appartenance à sa terre.
Un espace, jardin sans frontières minéral et cosmique, parfois totemnique, figé dans le temps par ce noir et blanc cisaillé de la gravure, éclairé par les astres parfois multiples l’or des luminaires d’un panthéon imaginaire...
"Il est des parcelles de lieux où l'âme rare subitement exulte. Alentour ce n'est qu'espace indifférent. Du sol glacé elle s'élève, déploie tel un chant sa fourrure, pour protéger ce qui la bouleverse, l'ôter de la vue du froid."
Commune présence (1964) René Char
les vers de Char en incipit, et un retour sur mes premières années de peintre autodidacte